Les premiers essais de signalisation
L’évolution de la circulation au XIXème siècle
Avant l’invention du feu tricolore moderne, la régulation du trafic reposait sur des signaux manuels et des policiers chargés d’ordonner la circulation. Dès le XIXe siècle, l’augmentation du nombre de véhicules, notamment les voitures et les calèches, a rendu indispensable la mise en place d’un système plus efficace.
Le premier feu de signalisation : 1868
Le premier feu de signalisation a été installé à Londres en 1868, près du Parlement britannique. Conçu par l’ingénieur John Peake Knight, ce dispositif fonctionnait avec des bras mécaniques actionnés par un policier, associés à des lampes à gaz pour être visibles de nuit. Malheureusement, en raison d’une explosion due à une fuite de gaz, ce premier feu fut abandonné après quelques semaines seulement.
L’ère des feux électriques
Le premier feu électrique : 1914
Avec l’essor de l’électricité à la fin du XIXe siècle et le développement rapide des automobiles, le besoin d’une signalisation lumineuse plus fiable s’est fait sentir. Le premier feu de circulation électrique a été installé aux États-Unis, à Cleveland (Ohio), en 1914. Il ne comportait que deux couleurs, rouge et vert, et fonctionnait grâce à un système de commutation manuelle. Ce dispositif a marqué une avancée majeure, bien que son efficacité restait limitée par l’absence de signal d’avertissement intermédiaire.
Ce phénomène, qu’il appelle la « force animale », est la première observation du courant électrique produit par des métaux, bien que Galvani ne comprenne pas encore les mécanismes sous-jacents. Galvani pensait que les métaux pouvaient extraire une sorte d’ « animal fluide » de la grenouille, une idée qui relevait de la théorie de l’électricité vivante.
L’ajout du feu orange : 1920
C’est en 1920 que William Potts, un policier de Detroit, a ajouté une troisième couleur, le jaune (ou orange), afin de prévenir les conducteurs du changement imminent de signal. Cette innovation a donné naissance au feu tricolore tel que nous le connaissons aujourd’hui. Ce système s’est rapidement répandu dans les grandes villes américaines et européennes.
La standardisation internationale
Avec l’augmentation du trafic routier mondial, des conventions internationales ont été mises en place pour uniformiser les feux tricolores. La Convention de Vienne sur la signalisation routière de 1968 a standardisé l’utilisation du rouge, de l’orange et du vert, tout en précisant leur signification universelle :
- Rouge : arrêt obligatoire
- Orange : signal d’avertissement
- Vert : passage autorisé
L’ère des technologies modernes
Les feux à détection et à synchronisation
Aujourd’hui, de nombreux feux tricolores sont équipés de capteurs permettant d’adapter leur fonctionnement en fonction du flux de circulation. Ces systèmes intelligents permettent de réduire les temps d’attente inutiles et d’améliorer la fluidité des déplacements en ville.
L’introduction des feux LED
L’adoption des ampoules LED dans les feux tricolores a permis une consommation d’énergie réduite et une meilleure visibilité, même en conditions météorologiques difficiles. Ces dispositifs ont progressivement remplacé les ampoules traditionnelles dans de nombreuses villes à travers le monde.
Les feux tricolores connectés
Les avancées en matière d’intelligence artificielle et d’Internet des objets (IoT) permettent aujourd’hui de développer des feux de circulation connectés. Ceux-ci communiquent avec les véhicules et les systèmes de gestion du trafic pour anticiper les embouteillages et optimiser la régulation de la circulation.
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Vous y retrouverez par exemple l’histoire de la Pile électrique, ou encore du Vélo.